Fouler du pied le sommet des sommets....
J’ai survolé ce printemps le sommet des sommets, je dis l’Everest. Dans une valse silencieuse nous avons frôlés de l’aile ce majestueux pinacle. Ce fut une expérience silencieuse et intérieure. Mes orteils se sont recroquevillés comme si j’étais suspendue à sa paroi. Et j’ai bien failli tomber dans le vide…. imaginaire.
J’ai remarqué à l’atterrissage de l’ultra léger de la terre sur mes bottines…. Et des éraflures sur mes doigts….
J'avais foulé du pied l'Everest....